L’HISTOIRE DU CLUB

  1. Home
  2.  » 
  3. À propos
  4.  » L’histoire du club

Appuie et développe la communauté du ski alpin depuis plus d’un siècle.

Plusieurs changements sont survenus pendant la formation du club ”Ottawa ski Club” en 1910. La discipline première du club était originalement le saut à ski. La première tour de saut à ski a été construite à ”Suicide Hill” au Parc Rockliffe. Les activités du club ont été suspendues durant la première guerre mondiale et en 1919 le club ”Ottawa Ski Club” (OSC) a été réorganisé et incorporé.

Le ski de fond était la discipline prédominante du club pour une décennie après sa réorganisation. Lannée 1920 marque lacquisition de Camp Fortune et avec cette acquisition, des pistes de ski et des chalets ont été construits permettant ainsi au club ”Ottawa Ski Club” de se développer et de devenir le plus grand club de ski dans le monde avec plus de 10,000 membres. La vocation du club sest donc réorientée vers le ski alpin.

Le club de ski a connu plusieurs changements de gestionnaires au fil des ans. John Clifford est devenu gérant en 1953, développant ainsi plusieurs nouvelles pistes de ski dont les versants Skyline et Meech. Plus tard, malheureusement,  le club ”Ottawa Ski Club” a fait faillite. La Commission de la Capitale Nationale a acheté Camp Fortune en 1991 et Jeff White en fut le gestionnaire durant trois ans.

Le club de ski Camp Fortune a été formé en 1991 afin de perpétrer le côté compétitif du ski. En l’an 2,000 fut redonné le nom du club ”Ottawa Ski Club” au centre de ski.

En 1994, les Sudermans ont repris la gestion du club de ski Camp Fortune. Cette même année, ”Fortune Race Academy” a été formé. Deux programmes de ski compétitifs ont été créés en dix ans. En 2006, ces deux organismes de ski compétitifs ont été fusionnés pour former le club de ski Camp Fortune.

Le ski de compétition est une tradition à Camp Fortune. En 1951, le programme ”Midget” a débuté avec des instructeurs bénévoles. Les enfants de six à douze ans participaient aux compétitions de ski. Le programme ”Mini Midget” fut créé pour les enfants de quatre et cinq ans. C’était un programme de dix semaines à raison dune heure par cours. Le programme ”Midget Ski School” donnait des leçons gratuites durant huit samedis consécutifs.

Les disciplines Nordiques, de saut à ski et de ski de fond, étaient ouvertes à tous. En 1961, le programme ”Midget” fut étendu pour inclure une école dinstructeur de ski. Celle-ci était ouverte à tous les clubs de ski de la région de Gatineau. L’école donnait des informations techniques et fournissait de lassistance pour la formation de nouvelles écoles de ski de la région telles: Vorlage et Edelweiss.

Lobjectif était que chaque club de ski puisse assumer les coûts dopération de son école ”Midget” afin dassurer des cours et des entraînements gratuits pour les enfants.

En 1969, linstructeur en chef de l’école de ski ”Midget” de Camp Fortune, Roland Beaudry, a signalé un record de 716 inscriptions et dune moyenne de 604 inscriptions pour les huit leçons, ceci avec un nombre denviron 68 instructeurs!

Un autre moment important fut le développement du programme juvénile. Les enfants ”Midget” les plus performants avaient besoin de pistes de ski plus difficiles. Cette nouvelle division fut démarrée par John Fripp pour les enfants de 13 à 15 ans et le Dr Bruce Lang fut très important dans la nouvelle organisation.

Ce dynamisme a su ramener les anciens skieurs sur les pistes et a su développer le goût du sport à plusieurs nouveaux skieurs.

Le ski familial, à Camp Fortune, est aussi une tradition. Le succès continu du programme de ski est dû aux membres des clubs ”Ottawa Ski club” et du ”Fortune Club” qui ont donné une assistance volontaire et gratuite au programme.

Le programme Nancy Greene a débuté en 1969 dans la zone de ski Gatineau. Le programme a permis aux jeunes skieurs de commencer une carrière en ski. En 1971 il y avait 100 skieurs et le nombre a grandi à plus de 200 skieurs sous la supervision de Judy Rawley.

Extraits du livre WHITE CIRCUS de KEN READ

« Comme je l’ai appris à Camp Fortune, la taille de la colline n’est pas l’élément le plus important dans le développement d’un skieur. Qu’est-ce qui est important ? C’est que le ski doit être apprécié pour ce qu’il est. Un programme enthousiaste dans lequel les participants profitent de beaucoup de camaraderie et de joie peut grandement contribuer à combler les lacunes en matière de dénivelé.

Ils n’avaient peut-être pas les montagnes de l’Europe ou de l’ouest de l’Amérique du Nord, mais Camp Fortune et le Club de ski d’Ottawa avaient une organisation de course structurée à laquelle participaient des centaines d’enfants. Les enfants de Camp Fortune étaient répartis de façon à ce qu’aucun enfant ne se sente désavantagé à cause de son poids. Et surtout, j’ai fait la connaissance d’un groupe d’enfants qui adoraient dévaler les pentes. Nous construisions des bosses et exécutons des sauts en masse avec 10 à 15 enfants. On se poursuivait partout. Pour nous mettre à l’épreuve, nous faisions du slalom … De ces bêtises naissent les skieurs, qui deviennent des coureurs, et les coureurs qui deviennent des champions  ».

Le programme de Camp Fortune était varié. Nous n’étions pas obligés de nous concentrer uniquement sur le ski alpin, mais nous étions impliqués dans un régime qui comprenait également le saut à ski, le slalom, la descente et le ski de fond. Pendant un certain temps, ce petit club des collines de la Gatineau a peut-être géré le meilleur système de course au Canada. Il a formé des coureurs tels que Currie Chapman, qui entraîne maintenant l’équipe féminine, et les sœurs Clifford, la championne du monde Betsy et l’ancienne membre de l’équipe nationale Susan.

M. Graves et M. Livingstone (Fred et Doug étaient toujours « Mister » pour cet enfant de 10 ans) ont été mes premiers vrais entraîneurs. Ils m’ont beaucoup encouragé sur les rudiments du sport, mais surtout, ils ont rendu le ski amusant. La gratitude d’un enfant de 10 ans est éphémère. Leur récompense pour tant de week-ends avec des mains et des pieds gelés a été de voir mon visage rayonnant, puis mon dos lorsque j’ai dévalé la pente ».